Manque de courage: Arber Xhekaj visé par le vestiaire des Sénateurs

Manque de courage: Arber Xhekaj visé par le vestiaire des Sénateurs

Par David Garel le 2025-11-02

C’est une scène qui hante déjà les partisans des Sénateurs d'Ottawa : Arber Xhekaj, muet devant Kurtis MacDermid, alors que le le Centre Bell entier attendait que le #72 du Canadien réponde enfin aux menaces qu’il a lui-même semées toute la semaine.

Le Shérif qui refuse de se battre...ouch...

Non seulement Xhekaj n’a pas jeté les gants quand l'homme des Sénateurs voulait se battre, mais il a laissé Jayden Struble jouer les pompiers en corrigeant le petit Nick Cousins, alors que la peste des Sénateurs n'est pas du tout du même gabarit que Struble.

À Ottawa, on crie à l’hypocrisie, à la lâcheté, et même au code bafoué. On n’en revient tout simplement pas.

Tout a commencé avec une mise en échec massive de Zachary Bolduc sur Jake Sanderson. Kurtis MacDermid est alors allé s'en prendre au Québécosi.  

Xhekaj, du banc, lui a crié:

« Si tu veux y aller, c’est avec moi que tu vas y aller. »

MacDermid, visiblement intéressé, s’est approché de Xhekaj un peu plus tard dans le match pour se battre. Mais Xhekaj a refusé le combatm montrant le tableau indicateur alors que le score était de 2-0.

Selon les fans d'Ottawa, ce qui devait être un règlement de compte classique s’est transformé en "joke".

Tout le semaine, Xhekaj a crié sous tous les toits qu'il allait corriger MacDermid. Le revoir refuser le combat que tout le monde voulait a enragé la capitale canadienne.

Xhekaj se défend en affirmant qu'il voulait se battre en début de match, mais que MacDermid a refusé l'invitation. Le défenseur du CH ne voulait plus jeter les gants avec un score de 2-0.

Mais ce qui a fait exploser les médias et les partisans d'Ottawa, c'est le fait que Jayden Struble s'en soit pris à Nick Cousins.

Travis Green a tout tenté pour cacher Nick Cousins en le plaçant sur le premier trio. Une décision qui a étonné bien des observateurs. Mais selon plusieurs sources proches des Sénateurs, l’idée était d'éviter Xhekaj.

Le coach des Sens, avec le dernier changement à l’étranger, savait très bien que Martin St-Louis n’allait jamais envoyer Xhekaj contre un trio offensif.

Le temps d’utilisation de Xhekaj l’explique clairement : souvent maximum 10 minutes par match.

Mais hier, il a joué 14:32, tellement le match était robuste. Et contraitement à ce que Xhekaj affirme, Martin St-Louis ne lui a jamais refusé qu'il se batte avec MacDermid. Xhekaj avait-il peur? Selon les fans des Sénateurs, la réponse est claire.

Struble, lui, n’a pas attendu. Il a réglé les comptes à sa manière. Après le match, il ne s’en est pas caché, parlant avec fierté devant les caméras :

« Dès que le match a commencé, je lui ai dit que je venais pour lui. On n’était jamais sur la glace ensemble, mais je suis content qu’on ait fini par l’être. C’était un point à cocher, mais sans nuire à l’équipe ou écoper d’une pénalité inutile. Je suis content que ce soit arrivé comme ça, qu’on ait juste laissé tomber les gants. »

La séquence d'après, Kurtis McDermid, frustré, a patiné devant le banc du Canadien en criant : « Il est où, votre tough guy maintenant ? »

Les caméras l’ont capté. Selon plusieurs journalistes présents, Travis Green a éclaté de rire. Dans son point de presse d’après-match, l’entraîneur a été plus diplomate, mais a tout de même glissé :

« Écoutez, vous voyez les séquences comme moi. Y’a pas grand-chose d’autre à dire. »

Travis Green accuse Xhekaj d’avoir évité MacDermid, alors que l’heure de la réponse avait sonné. 

Et ce que Struble a dit ensuite à propos de Cousins, n’a fait qu’enflammer la situation :

« Quand t’as un gars comme ça qui attaque un de nos jeunes, c’était un sale geste. Personne dans notre chambre n’a aimé ça. Évidemment, on y pensait. C’était la première fois qu’on l’affrontait depuis, donc c’était dans nos têtes. Tu peux pas essayer de blesser nos meilleurs joueurs sans conséquences. »

Des propos clairs. Une déclaration de guerre. Sauf qu’au lieu de Kurtis MacDermid, c’est Nick Cousins, celui qu’on protège généralement des bagarres, qui a payé le prix. 

Les partisans des Sénateurs ont inondé les réseaux sociaux de messages accusant Xhekaj d’être une grande gueule sans honneur. Un montage vidéo devenu viral sur X montre Xhekaj parlant à MùcDermid avant le match, puis refusant ostensiblement l’invitation au combat.

Le mot « coward » (lâche) revient en boucle dans les commentaires. 

Dans l’entourage du CH, on tente de calmer le jeu. Martin St-Louis, sans nommer personne, a parlé de « gestion émotionnelle » et de « ne pas tomber dans les pièges ».

Mais les faits sont têtus : Xhekaj a parlé, Xhekaj a menacé, mais ce n’est pas lui qui a livré la marchandise. Le rôle de policier, pourtant, est supposé être le sien.

Pendant ce temps, Jayden Struble, héros du soir, a résumé l’état d’esprit du vestiaire :

« C’est fou comment on continue de se tenir comme une meute de loups. Nos vedettes se lèvent chaque fois pour nous. Quand on est en retard, on se dit que quelqu’un va marquer, envoyer ça en prolongation, et qu’on va gagner. C’est un feeling incroyable en ce moment. C’est vraiment le fun. J’adore notre façon de jouer. »

MacDermid était en furie dans la chambre d'Ottawa. Selon lui, Arber Xhekaj a perdu de la crédibilité dans la confrérie des bagarreurs.

Xhekaj répond... que ce n'était pas le bon moment avec une avance de 2-0. Mais à Ottawa, on le traite de menteur, de jaune... et d'un Shérif qui a perdu son honneur...