Déflagration en Russie : Alexander Zharovsky envoie un choc à Montréal

Déflagration en Russie : Alexander Zharovsky envoie un choc à Montréal

Par André Soueidan le 2025-08-26

Le Canadien de Montréal pensait peut-être avoir encore quelques mois de répit avant que son nouvel espoir russe commence à faire parler de lui.

Erreur fatale. Alexander Zharovsky n’a pas attendu.

Le jeune attaquant de 18 ans a décidé de déclencher les hostilités directement dans la KHL, et ce, avec un but qui fait déjà trembler jusque dans les bureaux de Kent Hughes et Jeff Gorton.

Parce que oui, une simple séquence, un seul éclair de génie, suffit pour changer la perception autour d’un prospect.

Et ce que Zharovsky a fait en Russie aujourd’hui, c’est exactement ça : une déflagration.

Le scénario est digne d’un film.

Bataille le long de la rampe, un geste de puissance pour protéger la rondelle, et soudain, la magie opère.

Zharovsky attaque le filet avec une confiance qui ne s’achète pas, une confiance qu’on ne peut avoir qu’à 18 ans quand le monde entier n’a pas encore eu le temps de t’écraser.

Feinte subtile, tir imparable, et voilà que le gardien est battu comme un junior.

La rondelle se loge au fond du filet et, à des milliers de kilomètres, les amateurs du Canadien partagent le clip sur les réseaux sociaux comme s’ils venaient d’assister à l’émergence d’une star.

Ce qui choque le plus, ce n’est pas seulement le but.

C’est l’impression que Zharovsky n’a pas besoin d’attendre trois ou quatre ans comme certains espoirs russes qui végètent dans l’ombre.

Non, lui, il montre déjà qu’il est prêt à bousculer les hiérarchies.

Et ça, pour une organisation comme Montréal, c’est une bombe à retardement.

Parce que soudain, tu te rends compte que tu n’as pas seulement repêché un joueur en deuxième ronde.

Tu viens peut-être de mettre la main sur une pépite qui, dans deux ans, pourrait te forcer à réécrire toute ta hiérarchie offensive.

L’histoire est fascinante. La saison dernière, dans la MHL, la ligue junior russe, Zharovsky avait récolté : 24 buts, 26 passes en seulement 45 matchs.

Un rythme digne d’un franc-tireur de premier plan.

Mais évidemment, les sceptiques attendaient de voir.

Les juniors russes, ça impressionne souvent, mais combien d’entre eux disparaissent ensuite quand la compétition se corse?

Eh bien, Zharovsky vient de répondre de la meilleure façon possible.

Dans la KHL, là où les jeunes de 18 ans se font souvent clouer au banc ou trimballer sur une quatrième ligne, il a profité d’une rare chance et l’a transformée en œuvre d’art.

Et ça, crois-moi, ça fait jaser dans les corridors.

Kent Hughes et Jeff Gorton, qui ont déjà un pipeline jugé deuxième meilleur de toute la LNH par les experts, doivent se dire que la cerise sur le sundae pourrait bien porter le nom de Zharovsky.

Parce que soyons honnêtes : les Demidov, Hutson et Reinbacher occupent déjà tout l’espace médiatique.

Et voilà que va débarquer un Russe flamboyant, un gars capable de marquer des buts de highlight reel à 18 ans dans la KHL.

Ça ne peut pas rester discret bien longtemps.

Évidemment, la prudence s’impose.

On connaît la réputation de la KHL : les jeunes de 18 ans ne sont pas toujours utilisés de manière régulière.

Les entraîneurs préfèrent souvent les vétérans fiables, quitte à étouffer le potentiel.

C’est pour ça que chaque présence de Zharovsky devient un test.

Chaque fois qu’il saute sur la glace, il doit convaincre. Et quand tu marques un but pareil, tu ne convaincs pas seulement ton coach, tu envoies un message à tout le monde : « Je mérite ma place. »

Et si l’on se fie à son arsenal offensif, le Canadien a peut-être mis la main sur un joueur qui pourrait, à moyen terme, offrir le parfait complément à ses jeunes vedettes déjà en place.

Imaginez un power play avec Hutson qui distribue, Demidov qui décoche, Caufield qui attend au cercle gauche, et Zharovsky qui rôde dans l’enclave.

C’est le genre de scénario qui fait frissonner les partisans et qui pourrait transformer l’avantage numérique du CH en machine de guerre.

Mais attention, il y a aussi un côté sombre à tout ça. Montréal a déjà vécu le cauchemar des espoirs russes.

Des talents immenses qui, par manque d’opportunités, par mauvaise gestion ou par décision personnelle, n’ont jamais traversé l’Atlantique.

Le spectre plane toujours : est-ce que Zharovsky sera tenté de rester en Russie, surtout si la KHL lui offre un rôle plus rapidement que le Canadien?

Est-ce que Montréal saura l’accompagner, le convaincre, et lui donner envie de devenir une vedette au Centre Bell plutôt que de se contenter d’une carrière confortable chez lui?

C’est une question qui brûle déjà les lèvres.

Et puis, il y a l’inévitable comparaison.

On ne peut pas voir ce genre de séquence sans penser aux grands Russes qui ont marqué la LNH. Les Kucherov, Kaprizov, Panarin… tous ont commencé par des éclairs de génie avant de devenir des stars.

Est-ce exagéré de mettre Zharovsky dans la même conversation? Peut-être.

Mais le hockey est une religion de l’exagération.

Et après un but pareil, impossible de ne pas rêver. Montréal est une ville où la moindre étincelle devient un incendie médiatique. Zharovsky vient d’allumer la mèche.

Ce qui est fascinant, c’est de voir comment un seul geste peut changer une trajectoire.

Avant aujourd’hui, Zharovsky était un nom inscrit dans une liste d’espoirs prometteurs.

Après ce but, il est devenu un sujet de conversation, une vidéo qui circule partout, une source d’espoir et d’excitation.

Et ça, c’est typique du marché montréalais. On tombe vite en amour, mais on peut tout aussi rapidement tourner la page.

La clé, pour lui, sera de maintenir ce niveau, de prouver que ce n’est pas un coup de chance, mais bien un avant-goût de ce qui s’en vient.

À 18 ans, Alexander Zharovsky a déjà envoyé un message clair : il ne sera pas un figurant dans la grande histoire du Canadien.

Et si Kent Hughes et Jeff Gorton croyaient pouvoir prendre leur temps, ce but vient de leur rappeler que les vraies étoiles ne patientent pas.

Elles explosent. Elles font du bruit. Et elles forcent tout le monde à se demander : « Et si c’était lui, la prochaine grande vedette? »

WOW !!!