Énorme transaction New Jersey-Vancouver: Quinn Hughes a fait son choix

Énorme transaction New Jersey-Vancouver: Quinn Hughes a fait son choix

Par Marc-André Dubois le 2025-07-13

C’est fait. Ce n’est pas signé, ce n’est pas déposé au registre central de la LNH, mais c’est acté : Quinn Hughes va devenir un membre des Devils du New Jersey. 

L’information circule depuis des mois dans les coulisses, mais les événements récents ne laissent plus place au doute. Et ce que nous avons devant nous, c’est une des plus grandes sagas de transfert de l’ère moderne du hockey, un mélodrame familial, politique, émotionnel, et stratégique qui se joue à ciel ouvert entre deux organisations aux trajectoires opposées : Vancouver, en train de tout perdre, et le New Jersey, prêt à accueillir la dynastie Hughes au grand complet.

 Des déclarations officielles, des fuites stratégiques, des rumeurs persistantes, et surtout des indices concrets : Dougie Hamilton est sur le départ. Et il ne part pas pour rien. Il part parce que les Devils savent exactement ce qu’ils font. Quinn Hughes va venir. C’est une question de « quand », plus de « si ».

Tout a véritablement explosé quand le président des Canucks, Jim Rutherford, a craché le morceau lors de la conférence de presse de fin de saison.

À une question banale sur l’avenir de son capitaine, il a répondu par une révélation privée : Quinn Hughes aurait exprimé son désir de jouer un jour avec ses frères Jack et Luke, déjà membres des Devils.

« Il a dit par le passé qu’il voulait jouer avec ses frères. Ce serait en partie hors de notre contrôle… sauf si on réussit à amener ses deux frères ici », a lancé Rutherford, déclenchant un feu de forêt médiatique.

Cette sortie est plus qu’un simple écart de langage. C’est une trahison pure. Quinn Hughes n’avait jamais demandé de transaction.

Il était capitaine, loyal, et engagé envers la reconstruction des Canucks. Il aimait Vancouver. Mais en exposant publiquement une conversation privée, Rutherford a brisé un lien de confiance irréversible. Il a tué la possibilité d’une prolongation à l’été 2026 avant même qu’elle ne soit discutée.

Ce rêve, c’est celui des trois frères Hughes qui ont grandi en rêvant de jouer ensemble. Jack Hughes l’avait dit en 2023 :

« Tu rêves toujours de jouer avec tes frères dans la LNH. C’est un rêve d’enfance, mais on ne pense jamais que ça va vraiment se réaliser. »

Et pourtant, voilà : Jack est le visage de la franchise des Devils. Luke est leur jeune sensation défensive. Il ne manque que Quinn. Et les événements s’alignent dangereusement en ce sens. Même Mike Johnson (NHL Network)a confirmé que le clan Hughes pourrait ajuster les durées de contrat pour faciliter la réunion.

« Si t’es Luke, tu signes pour quatre ans et 28 millions. Et quand Quinn arrive, vous renégociez ensemble. »

C’est là qu’entre en scène Dougie Hamilton, le défenseur droitier de 32 ans, encore productif, mais qui n’a plus sa place dans ce casse-tête familial. Selon Greg Wyshynski (ESPN), les Devils savent exactement ce qu’ils font :

« Si l’objectif est de réunir les trois frères Hughes, Dougie Hamilton ne fera plus partie de l’équation. »

Et le timing est parfait. Hamilton revient d’une blessure sérieuse, son contrat (9 M$/an jusqu’en 2028) est lourd, mais il conserve une valeur élevée sur le marché. Plusieurs équipes en quête d’un défenseur d’élite (Caroline, Nashville, Ottawa) pourraient s’y intéresser.

Mais surtout, Hamilton ne devrait pas être inclus directement dans l’échange pour Hughes. Les Devils veulent le liquider pour accumuler les bons morceaux : Anton Silayev, grand défenseur russe de 6’7’’, Arseny Gritsyuk, et peut-être même Dawson Mercer pourraient composer le fameux « package » qui ferait fléchir Vancouver.

Et pendant ce temps, les Canucks sont au bord du gouffre.

Elias Pettersson veut partir.

J.T. Miller a empoisonné le vestiaire pendant des années.

Brock Boeser est prolongé, mais il se demande pour quoi.

Et maintenant, Quinn Hughes est trahi, humilié, et prêt à s’en aller avec ses frères,

Le pire? Vancouver ne pourra rien faire en 2027. Quinn deviendra joueur autonome sans compensation. Et si les Canucks n’agissent pas avant, ils le perdront pour rien. Exactement comme les Flames avec Matthew Tkachuk.

C’est pourquoi plusieurs observateurs, dont Frank Seravalli, suggèrent de faire l’échange maintenant ou à l’été 2026, avant qu’il ne soit trop tard.

Un scénario d’échange possible

Voici ce qui circule dans les milieux bien informés :

Les Devils envoient :

Anton Silayev (défenseur gaucher format géant, valeur en hausse)

Arseny Gritsyuk (attaquant russe explosif)

Un choix de 1re ronde 2026 (non protégé)

Dougie Hamilton (échangé dans une transaction séparée)

Les Canucks donnent :

Quinn Hughes

Pourquoi ça fait du sens? Parce que les Canucks auraient au moins un remplaçant potentiel à long terme à gauche (Silayev), un espoir offensif prêt à percer (Gritsyuk), et du capital pour rebâtir.

Et du côté des Devils, c’est l’alignement parfait :

Quinn à gauche

Luke à droite

Jack au centre

Une dynastie familiale prête à tout conquérir.

Le rêve de la LNH, le cauchemar de la Colombie-Britannique

On a rarement vu une équipe perdre autant de contrôle sur son avenir aussi rapidement. Et le pire, c’est que la direction des Canucks est seule responsable. En trahissant Quinn Hughes publiquement, elle a envoyé un message clair : « Nous n’avons pas les outils pour garder nos étoiles. »

Et pendant que les Devils manœuvrent dans l’ombre avec l’aide de l’agent Pat Brisson (le même pour Jack et Quinn), on sent que toute la LNH est témoin d’un plan calculé, familial, inarrêtable.

Le plan est simple :

Liquider Dougie Hamilton pendant qu’il a de la valeur.

Accumuler les morceaux pour faire plier Vancouver.

Réunir les frères Hughes sous le même uniforme, pour de bon.

Qu’on se le dise : Quinn Hughes sera un Devil. C’est scellé, émotionnellement, contractuellement, et stratégiquement.

Vancouver est en train de vivre son moment Tkachuk, mais en pire. Car ici, c’est le capitaine. C’est le leader. C’est le seul joueur que les partisans n’ont jamais remis en question.

Et pourtant, on est en train de le pousser vers la sortie, comme un vulgaire actif.

Ce sera le vol du siècle pour le New Jersey. Et ce sera la déroute de trop pour une organisation qui n’a jamais su garder ses joyaux.

Quinn Hughes a été trahi.

Et désormais, tout ce qu’il lui reste à faire, c’est rentrer à la maison. Là où il appartient. Là où on l’attend. À Newark.Avec ses frères. Pour de bon.