Jeff Gorton et Mika Zibanejad réunis à Montréal : une vieille flamme refait surface

Jeff Gorton et Mika Zibanejad réunis à Montréal : une vieille flamme refait surface

Par André Soueidan le 2025-11-01

Et si les astres s’alignaient pour un retour inattendu?

David Pagnotta a lancé la bombe cette semaine : si les Rangers de New York continuent de décevoir, de gros noms pourraient être sacrifiés. Et parmi les candidats les plus évidents, il y a un certain Mika Zibanejad.

Oui, Zibanejad. Centre droitier, 32 ans, 6’2”, 210 livres. Un joueur encore redouté sur la scène de la LNH, mais qui montre des signes de ralentissement.

Et dans les coulisses de Montréal, un nom résonne à l’évocation du sien : Jeff Gorton.

Gorton + Zibanejad : le lien d’origine

Petit rappel historique. C’est Jeff Gorton, alors DG des Rangers, qui avait arraché Zibanejad aux Sénateurs d’Ottawa dans une transaction savamment orchestrée en 2016.

À l’époque, il avait vu ce que d’autres ne voyaient pas encore : un centre capable de porter une équipe sur ses épaules.

Et devinez quoi? Il avait raison.

Zibanejad est rapidement devenu une pierre angulaire à New York. Sauf que depuis un an… le vernis craque.

Une saison qui pue le regret...

L’an passé : 62 points, sa plus faible moyenne de points par match depuis 2017-2018.

Cette saison? 6 points en 12 matchs. Et ce, malgré un rôle important et du temps de glace.

Et là, les Rangers? Ils flottent entre aspirations de coupe et débâcle à venir. Et dans ce genre de tempête, les contrats lourds deviennent rapidement des bouées qu’on largue.

Celui de Zibanejad? 8,5 millions par année, jusqu’en 2030. Avec une clause de non-mouvement béton.

Mais là où ça devient intéressant… c’est que si un DG peut rallumer la flamme chez Zibanejad, c’est bien Jeff Gorton.

Le Canadien cherche un centre, et si Zibanejad ne représente pas un avenir à long terme, il est le genre de vétéran qui pourrait stabiliser une jeune équipe et soutenir Nick Suzuki dans les responsabilités.

Sauf que…

Zibanejad accepterait-il de venir à Montréal? Pas certain. Sa clause de non-mouvement signifie qu’il doit approuver tout transfert.

Et à ce stade de sa carrière, il cherchera probablement une équipe de haut niveau.

Mais si les Rangers s’effondrent? Si Gorton l’appelle? S’il y a un projet crédible, une opportunité de boucler la boucle, de terminer ce qu’ils ont commencé ensemble à New York?

Un plan B… pas si fou

Dans une année où les options de deuxième centre sont minces, où les jeunes ne sont pas encore prêts, où les pistes à gauche et à droite se ferment, Zibanejad représente une option rare : un plan B de luxe.

Et même si son contrat est lourd, on sait que le Canadien a de l’espace... Alors pourquoi pas?

Si les Rangers veulent se débarrasser d’un contrat… et que Montréal peut offrir une porte de sortie honorable à un joueur que Gorton respecte… le match est là.

Une idée folle?

Peut-être.

Mais c’est exactement le genre de folies calculées que Kent Hughes et Jeff Gorton adorent.

Et dans une ligue où les relations, la loyauté et le timing font toute la différence… ça commence à sentir la vieille flamme qui se rallume.

AMEN