C’est une véritable bombe émotive qui secoue la planète hockey : Sidney Crosby n’en peut plus.
L’éternel capitaine des Penguins de Pittsburgh, respecté et admiré d’un bout à l’autre de la LNH, serait au bord de la crise de nerfs. La raison ? Ces rumeurs incessantes qui l’envoient à Montréal, à Los Angeles, au Colorado… ou partout ailleurs, sauf là où il veut être : à Pittsburgh.
Et cette fois-ci, ce n’est plus une simple rumeur discrète. Ce n’est plus une théorie du complot. Frank Seravalli, un des "insiders" les plus crédibles du circuit, a brisé le silence dans une déclaration sans pitié:
« Je pense qu’il y a eu des équipes évoquées, Montréal, les Kings de Los Angeles., l’Avalanche du Colorado, mais Crosby n’a montré aucun intérêt à partir. »
Aucun. Zéro. Nada.
Et pourtant, à écouter les médias de Montréal, les partisans surexcités sur X, les podcasts aux théories flamboyantes, on croirait que Crosby prépare ses valises pour poser ses patins au Centre Bell. C’est faux. Crosby est furieux. Crosby est écoeuré. Crosby est sur le point de tout faire exploser.
On parle d'un homme discret, pris au piège d’un cirque médiatique.
Pour bien comprendre la gravité de ce ras-le-bol, il faut se replonger dans les propos d’un autre monstre sacré du journalisme hockey, Elliotte Friedman. Dans le balado 32 Thoughts, il y a quelques semaines, il avait déjà lancé un avertissement clair :
« Sidney Crosby déteste que ces rumeurs circulent. Il déteste ça. Si vous voulez vraiment qu’il parte de Pittsburgh, arrêtez d’en parler. »
Un message subtil, mais lourd de sens. Parce que Sidney Crosby, c’est un maniaque du contrôle. Il gère son image, son parcours, sa routine au millimètre.
Un freak de ses habitudes, comme le dit Friedman lui-même. Pour lui, l’idée même d’un départ, encore plus si c’est pendant la saison, est une source de stress intense.
Or, depuis plusieurs mois, des insiders, analystes, influenceurs et anciens agents n’ont cessé d’alimenter l’idée d’un transfert imminent vers le CH. Une idée devenue obsessionnelle à Montréal, au point de provoquer une montée de tension insupportable.
Selon ce qu’il se dit en coulisses, Sidney Crosby aurait convoqué son agent Pat Brisson pour mettre un terme à cette mascarade.
Trop, c’est trop. Il ne veut plus que son nom soit utilisé dans des scénarios de spéculation. Il ne veut plus voir passer des « shortlists » dans les médias. Il ne veut plus que son avenir serve de carburant aux podcasts jour après jour.
Il veut rester à Pittsburgh. Point final.
Et pourtant, les listes continuent de sortir. Les rumeurs continuent de circuler. Même Seravalli, tout en précisant que Crosby n’a aucunement l’intention de partir, n’a pu s’empêcher de mentionner une liste de trois équipes souvent évoquées : Montréal, Los Angeles, Colorado.
Mais à quoi bon dresser ces listes, si le principal intéressé n’a jamais demandé à partir? À quoi bon fantasmer sur son arrivée, si aucune discussion sérieuse n’a lieu avec les Penguins?
Le plus ironique dans cette affaire, c’est que plus on parle du rêve Crosby à Montréal… plus il s’éloigne.
Elliotte Friedman l’a dit :
« Si vous voulez qu’il parte, n’en parlez pas. »
Mais les médias font tout le contraire. Et Crosby, de nature calme et réservée, a perdu patience.
Il aurait sauté une véritable coche à son agent tellement il est tanné de tout ce qui circule autour de lui. Parions que Pat Brisson a déjà appelé les journalistes en question pour lui dire sa façon de penser.
Imaginez un homme qui a tout donné à sa franchise. Trois Coupes Stanley. Des années de loyauté. Des sacrifices physiques monumentaux. Et à bientôt 38 ans, on le pousse vers la sortie… sans qu’il ne l’ait jamais demandé.
C’est une trahison par l’excitation. Un cauchemar médiatique par impatience collective.
Les dégâts sont faits.
Ce qui est encore plus dérangeant, c’est que le nom de Crosby est désormais instrumentalisé dans une guerre d’opinions entre journalistes.
Kypreos dit qu’il sera échangé après les Olympiques. Friedman dit que ce serait un cauchemar de le bouger en pleine saison. Seravalli dit qu’il n’a aucun intérêt. Et pendant ce temps, Crosby serre les dents.
Et puis, il y a les partisans. Ceux de Montréal, qui rêvent. Ceux de Pittsburgh, qui s’inquiètent. Et surtout, un homme au milieu, qui ne voulait qu’une chose : jouer au hockey en paix.
Il faut comprendre ce qui se joue ici. Sidney Crosby n’est pas juste un joueur. Il est un symbole de loyauté, de constance, d’excellence silencieuse. Le voir échangé, ce serait briser un mythe. Le voir souffrir de ces rumeurs incessantes, c’est déjà ternir ce mythe.
Alors oui, Montréal rêve. Oui, L.A. flaire l’opportunité. Oui, Colorado aimerait réunir Crosby et MacKinnon. Mais Crosby, lui, n’a rien demandé. Et il en a marre.
Le message est clair.
Sidney Crosby n’a jamais demandé à être échangé.
Il déteste qu’on parle de son avenir.
Il aurait demandé à Pat Brisson d’intervenir pour stopper les rumeurs.
Il souhaite finir sa carrière à Pittsburgh.
Il considère les spéculations comme une atteinte à sa vie privée et à sa paix mentale.
La prochaine fois que vous verrez un tweet disant que Crosby arrive à Montréal, rappelez-vous ceci : il n’a rien demandé. Il ne veut pas partir. Et plus vous en parlez… moins ça va arriver.
Fin du rêve ? Ou début d’un silence respectueux ?
Alors, Montréal, c’est peut-être le temps de faire ce que Crosby attend depuis des mois : fermer le micro. Laisser le capitaine tranquille. Arrêter de faire des listes. Arrêter de spéculer.
Parce qu’à ce rythme-là, ce n’est pas un départ qu’on va provoquer. C’est une rupture.