On ne sait plus trop si on doit parler de malchance, de karma ou d’un mauvais sort lancé sur le vestiaire du Canadien.
Mais une chose est sûre : ça tombe comme des mouches à Montréal.
À peine quelques heures après la tempête médiatique entourant la fameuse photo de Patrik Laine, le ciel s’est encore assombri au-dessus du Tricolore.
Le verdict est tombé : Laine est blessé au bas du corps, et il n’affrontera pas les Rangers.
Et comme si ça ne suffisait pas, Kaiden Guhle ... encore lui ... sera absent pour quatre à six semaines, pendant que Kirby Dach traîne lui aussi une blessure mystérieuse au bas du corps.
Trois joueurs clés. Trois coups de massue. Et un club qui commence à ressembler à une salle d’urgence.
La nouvelle de Laine frappe particulièrement fort, parce qu’elle arrive au moment où l’ailier finlandais n’arrivait plus à trouver son équilibre, sur la glace comme dans sa tête.
Depuis le début de la saison, rien ne clique : le tir est moins précis, les jambes sont lourdes, et le regard semble vide.
Ajoute à ça la pression médiatique infernale des derniers jours, et on comprend à quel point cette blessure tombe dans un moment délicat — celui d’un joueur qui cherche désespérément à se retrouver.
Depuis 24 heures, les réseaux sociaux s’enflamment, les commentateurs spéculent, et les partisans s’entre-déchirent sur une simple image figée ... celle où Laine est assis pendant la célébration de ses coéquipiers.
Et maintenant, il tombe à son tour. Coïncidence ? Peut-être.
Mais dans un marché comme Montréal, tout finit par devenir un symbole, une rumeur, une théorie.
Le malaise autour de Patrik Laine prend soudain une tournure beaucoup plus concrète ... celle d’un corps qui, visiblement, dit “stop”.
Pendant ce temps, Kaiden Guhle poursuit malgré lui sa descente dans le catalogue des malchances.
Encore un genou, encore un quadriceps, encore un « bas du corps ». On ne sait plus trop.
Mais trois blessures majeures en trois saisons, pour un défenseur de 23 ans censé devenir une pierre angulaire, ça commence à sentir la fragilité chronique.
Il joue dur, il bloque tout, il se sacrifie ... mais son corps, lui, ne suit plus.
Et à chaque fois, c’est le même refrain : Guhle revient, brille… puis retombe.
Un défenseur fait en porcelaine dans une ligue de béton.
Kirby Dach, lui, semble coincé dans un cauchemar sans fin.
Depuis sa blessure l’an dernier, on le sent sur la corde raide. Le genou n’a jamais vraiment guéri, et les reprises de contact l’ont toujours fait grimacer.
Le Canadien parle d’évaluation quotidienne, mais à Montréal, on sait ce que ça veut dire : souvent, ça cache un problème plus long, plus lourd, plus compliqué qu’on veut bien l’admettre.
Dans tout ce chaos, un nom ressort : Joe Veleno.
Le nouveau venu, celui qui attendait son moment.
Ce soir, il enfilera pour la première fois le chandail du Canadien de Montréal, pendant que Owen Beck, rappelé d’urgence du Rocket, fera tout pour prouver qu’il mérite de rester.
C’est là toute la beauté ... et la cruauté ... du hockey : pendant que certains tombent, d’autres voient leur chance naître des cendres d’un vestiaire à moitié vide.
Alors, est-ce une simple série de malchances, ou le signe d’un vestiaire épuisé par la pression ?
Difficile à dire.
Mais une chose est certaine : depuis la fameuse photo de Patrik Laine, l’atmosphère a changé.
On sent un climat lourd, tendu, presque superstitieux.
Comme si la moindre onde négative finissait toujours par frapper quelqu’un d’autre.
Et pendant que le Canadien se prépare à affronter les Rangers, la seule question qui reste, c’est : qui sera le prochain à tomber ?
Misère...