Michel Therrien vient d’annoncer sa retraite sur les ondes des Amateurs de sports au 98,5 FM, et la nouvelle secoue le monde du hockey québécois.
Officiellement, il s’agit d’une décision longuement mûrie, une page qui se tourne après des décennies passées dans les coulisses de la LNH et devant les caméras de TVA Sports.
Pourtant, ce n’est pas tant l’annonce elle-même qui retient l’attention, mais bien l’état physique apparent de l’ancien entraîneur du Canadien, qui semblait méconnaissable au moment de déclarer qu’il quittait les médias.
Sur les réseaux sociaux, les réactions se multiplient : Therrien est décrit comme maigre, le visage creusé, marqué par une perte de poids inquiétante.
@985fmsports Une retraite bien méritée 🏒 bonne chance pour la suite Michel Therrien #hockey #micheltherrien #retraite ♬ original sound - 98.5FM Sports
Plusieurs internautes affirment craindre que sa décision cache autre chose. Et si l’ancien coach prenait sa retraite non pas seulement par choix, mais parce qu’il est malade?
Au micro, Michel Therrien a livré un témoignage sincère, expliquant qu’il songeait à cette retraite depuis plusieurs mois déjà :
« J'ai décidé et je l'avais dans la tête depuis un certain temps que je tombe à la retraite. Je pense que je suis rendu là dans ma vie. J'ai pu avoir une bonne conversation cette semaine avec Louis-Philippe Neveu à TVA, qui m'a très bien traité pendant ces trois années magnifiques là.
Ça faisait longtemps que je mijotais pendant plusieurs mois durant la saison passée. Quand tu sens qu'il faut que tu passes à une autre étape, je suis rendu là dans ma carrière, je veux dire dans ma vie.
Je suis rendu là dans ma vie et de profiter, de ne pas avoir d'engagement. Parce que travailler dans les médias, c'est de l'engagement, c'est de la préparation. On veut être professionnels le plus possible, même si ce n'est pas mon métier.
J'étais là pour parler de mes expériences, mais j'essayais de me préparer le mieux possible. Je faisais des sacrifices des samedis soirs. Ma femme allait souper souvent, elle était seule, tandis que moi je travaillais.
Je pense que je lui dois ça aussi, et je veux en profiter. Je suis dans la meilleure forme de ma vie. J'ai un problème de dos que je vais régler, mais à part ça, je veux profiter de la vie. Je suis rendu là pour avoir ma retraite. »
Ces propos sont lourds de sens. D’un côté, on sent un homme apaisé, déterminé à profiter de sa vie personnelle après des décennies de sacrifices.
Mais de l’autre, il y a cette phrase martelée :
« Je suis dans la meilleure forme de ma vie. »
Et c’est là que l'inquiétude s’installe. Car les images diffusées lors de son annonce montrent un Therrien amaigri à l’extrême, loin de l’image robuste et énergique que le public lui connaît.
À 61 ans, Therrien peut se targuer d’avoir vécu une carrière riche, bien qu’inachevée au plus haut niveau. Comme joueur, il n’a jamais percé dans la LNH, plafonnant dans la Ligue américaine. Mais comme entraîneur, il s’est bâti une réputation de bâtisseur exigeant et dur.
Il a commencé dans la LHJMQ avant de grimper les échelons jusqu’au Canadien de Fredericton.
À Montréal, il a obtenu une première chance dans la LNH, avant de poursuivre son aventure à Pittsburgh.
C’est lui qui a conduit Sidney Crosby et les Penguins en finale de la Coupe Stanley en 2008, même si c’est Dan Bylsma qui allait finalement soulever la coupe un an plus tard.
De retour avec le Canadien en 2012, il a mené l’équipe à une finale de conférence en 2014, laissant l’image d’un entraîneur passionné, parfois colérique, mais respecté.
Sa carrière s’est ensuite terminée avec un rôle d’adjoint à Philadelphie, puis une transition vers le métier d’analyste.
Dans chacune de ces étapes, Therrien a dû composer avec la pression médiatique, les critiques, et les sacrifices personnels.
Lui-même le reconnaît : les samedis soirs, il travaillait pendant que son épouse soupait seule. Cette anecdote en dit long sur le prix payé par sa famille pour qu’il continue de rester actif dans le monde du hockey.
Mais aujourd’hui, c’est son apparence qui choque. Dès l’annonce faite sur les ondes du 98,5, les captures vidéo et photos ont circulé sur X et Facebook, et l’inquiétude est évidente.
« Michel Therrien a l’air malade », peut-on lire dans une foule de commentaires.
« Il est trop maigre, ça fait peur », ajoute un autre. Plusieurs fans affirment avoir eu un choc en voyant son visage amaigri, presque méconnaissable.
Le contraste est violent. Celui qui se décrit comme « dans la meilleure forme de sa vie » donne pourtant l’image d’un homme diminué, presque fragile.
Et cette contradiction nourrit la rumeur : Therrien cache-t-il un problème de santé plus grave?
Le doute est d’autant plus grand que Therrien insiste sur le fait qu’il veut « profiter de la vie », qu’il veut « régler son problème de dos », et surtout qu’il ne veut plus d’« engagements ».
Pour certains, cela ressemble aux formules toutes faites utilisées par des personnalités publiques qui préfèrent éviter de révéler des diagnostics plus sombres.
Bien sûr, rien n’indique officiellement que Therrien soit malade. Mais l’inquiétude est réelle. Ses partisans se rappellent de sa robustesse, de son franc-parler, de son énergie.
Or, en l’espace de quelques mois, il apparaît métamorphosé. La retraite semble choisie… mais peut-être aussi imposée par son corps.
Au-delà des rumeurs, une chose est claire : le départ de Michel Therrien marque un tournant dans le paysage médiatique québécois.
Depuis 2019, il avait su se tailler une place comme analyste respecté à TVA Sports. Sa franchise, sa capacité à raconter des anecdotes vécues derrière le banc, et son accent montréalais assumé en faisaient un personnage unique.
Dans un univers saturé d’anciens joueurs recyclés en commentateurs, Therrien apportait la perspective d’un entraîneur, un rôle beaucoup plus rare. Ses critiques franches, ses analyses parfois sévères mais toujours argumentées, faisaient de lui une voix singulière.
Désormais, il n’y aura plus ce regard-là. TVA Sports, déjà en pleine tourmente financière, perd l’une de ses figures les plus crédibles.
Même sans Coupe Stanley, l’héritage de Therrien est indéniable. Il a lancé la carrière de nombreux jeunes, façonné l’éthique de travail de plusieurs joueurs, et marqué la mémoire des partisans avec ses colères légendaires et son accent typique.
Il restera celui qui a permis à Pittsburgh de faire ses premiers pas vers la gloire de Crosby, Malkin et Letang. Il restera aussi l’entraîneur du Canadien qui a tenu tête à l’Est au début des années 2010.
Mais surtout, il restera comme un homme entier, qui n’a jamais triché, ni derrière le banc, ni devant une caméra.
L’annonce de Michel Therrien soulève plus de questions que de réponses. Officiellement, il prend soin de lui et veut profiter de sa famille. Officiellement, il est « dans la meilleure forme de sa vie ». Mais officieusement, l’image qu’il a projetée inquiète.
Et c’est peut-être là le plus triste : qu’au moment de tourner la page, l’ancien entraîneur doive aussi subir les rumeurs, les inquiétudes, et les analyses de son état physique.
À 61 ans, Michel Therrien a mérité sa paix. Mais une chose est sûre : les réseaux sociaux n’ont pas fini de s’interroger sur son apparence et sur ce qu’elle cache peut-être.
Le départ de Michel Therrien n’est pas une simple nouvelle sportive. C’est un moment chargé d’émotions et d’incertitudes.
On se souviendra de lui comme d’un entraîneur coloré, passionné, mais aussi comme d’un homme qui, en annonçant sa retraite, a semé l’inquiétude chez ses partisans.
Souhaitons qu’il ait raison, qu’il soit réellement en santé, et que cette retraite soit celle d’un homme qui choisit enfin de se donner du temps.
Nos pensées sont avec lui et sa famille...