Transaction de Connor McDavid: un jeune défenseur droitier qui fait jaser

Transaction de Connor McDavid: un jeune défenseur droitier qui fait jaser

Par David Garel le 2025-08-20

Il y a des noms qui, dès qu’ils circulent sur le marché des transactions, font lever les sourcils dans toute la Ligue nationale. Brent Clarke en fait partie.

Défenseur droitier ultra-talentueux, premier choix des Kings en 2021, 8e au total, Clarke fait l’objet de rumeurs de transaction de plus en plus insistantes à Los Angeles.

Et si on gratte un peu plus loin, on comprend que ce n’est pas une coïncidence. Parce que dans le même souffle, Connor McDavid n’a toujours pas signé sa prolongation à Edmonton. Et ça, c’est un séisme potentiel pour toute la LNH.

Connor McDavid a encore un an de contrat. Un. Seul. Année. Et il ne s’est toujours pas entendu sur une prolongation.

Pourtant, tout le monde s’attend à ce qu’il signe un contrat de 4 ou 5 ans, à 16 à 17,5 millions de dollars par saison. Du jamais vu. Le joueur le plus électrisant au monde veut rester à Edmonton? Peut-être. Mais tant que ce n’est pas signé, c’est une poudrière.

Il faut comprendre : s’il ne signe pas avant le début de la saison, l’organisation entre en panique. Le feu prend. Parce que dans 12 mois, McDavid peut forcer la main des Oilers et demander une transaction vers l’équipe de son choix. Et tout le monde sait quelle équipe flotte dans l’air comme une évidence biblique : les Kings de Los Angeles.

Wayne Gretzky. Luc Robitaille. Hollywood. Sunshine. Folie publicitaire.. McDavid à L.A., c’est une idée tellement naturelle qu’elle fait trembler toute l’Alberta. Et les Kings ont les outils pour le faire. Quinton Byfield. Brent Clarke. Des choix. De la flexibilité. Ils peuvent bâtir une offre monstre.

C’est Michael Russo de The Athletic, une source sérieuse, connectée, respectée, qui a allumé la mèche. Il affirme que Brent Clarke est bel et bien disponible dans les discussions internes des Kings.

Pas mis en vitrine, non. Mais son nom est sur la table. Et dès qu’un défenseur droitier de cette trempe devient disponible, toute la ligue écoute.

On parle ici d’un défenseur format franchise. Une relance de feu. Une vision de jeu rare. Un quart-arrière de puissance à 5 contre 4. Il y a encore du raffinement à faire dans sa zone, mais le talent brut est indiscutable.

Et à Edmonton, on le sait. Parce qu’à chaque rumeur de transaction impliquant les Oilers,  le nom de David Reinbacher ressort.

Et Reinbacher, c’est ce que Brent Clarke représente pour L.A. : un stud à droite, jeune, talentueux, et encore sous contrôle contractuel.

Et c’est là que l’imagination se déchaîne du côté de Montréal. Parce que si les Kings ont dans leur manche un Brent Clarke, l’équivalent naturel au sein du Canadien, c’est David Reinbacher.

Le défenseur droitier autrichien, cinquième choix au total en 2023, représente exactement le même profil : un stud à droite, encore sous contrôle, et avec un plafond élite.

Mais attention : pour qu’une offre soit réellement crédible aux yeux des Oilers, il faudrait un deuxième morceau monstrueux.

À Los Angeles, on parle de Quinton Byfield.

À Montréal, ce serait inévitablement Juraj Slafkovský.

Imaginez l’offre : Reinbacher et Slafkovský, deux joyaux de l’organisation, sacrifiés dans un paquet pour McDavid.

Une idée qui donne le vertige. On comprend pourquoi Kent Hughes marche toujours sur un fil dans ce genre de discussion : pour toucher au meilleur joueur du monde, il faut accepter de donner la lune.

Personne ne dit que Connor McDavid va être échangé demain matin. Ce n’est pas ça le point. Le point, c’est que s’il ne signe pas avant le début de la saison, tout devient possible.

Et les Kings sont positionnés comme la meilleure option du circuit, si jamais les Oilers se résignent à devoir bouger leur joueur vedette avant qu’il parte sans rien.

Et dans ce contexte, Brent Clarke devient l’atout central. Un paquet incluant Clarke, Byfield, un choix de 1er tour et d'autres éléments, c’est une base de discussion crédible pour McDavid. Ça ne garantit rien, mais ça rend la conversation réelle.

Si McDavid voulait vraiment gagner, pourquoi exiger un salaire aussi exorbitant,  jusqu’à 17,5 millions, au lieu de laisser du jeu à son DG pour bâtir une équipe?

Des questions qui font mal. Des doutes qui s’installent. Et si jamais la prolongation ne se signe pas, il ne restera qu’une issue logique : le divorce.

Imaginez : McDavid commence la saison sans contrat signé. La date limite de transaction approche. Les Oilers pataugent dans la course aux séries. Et McDavid fait savoir à huis clos qu’il n’a pas l’intention de revenir.

Le DG n’a alors qu’un choix : le garder et tout perdre… ou l’échanger. Et L.A. est prêt. Les astres s’alignent. Quinton Byfield est en train d’éclore. Brent Clarke serait difficile à donner… mais pour McDavid, tout se paie.

Et ce serait une répétition de l’histoire. Parce que Wayne Gretzky, lui aussi, avait été échangé des Oilers aux Kings. Dans des circonstances différentes, mais avec le même parfum de trahison.

Ce qui rend le cas Brent Clarke encore plus juteux, c’est qu’il pourrait partir même sans que McDavid soit échangé. Les Kings veulent gagner.

Clarke pourrait être la pièce maîtresse d’un échange pour aller chercher un élément majeur ailleurs.

Mais à Edmonton, ce nom reste dans toutes les bouches. Parce qu’on le sait : si McDavid bouge un jour, Brent Clarke fait partie de l’équation.

Et le simple fait que son nom circule maintenant dans les rumeurs prouve que les Kings sont en mode attaque. Ils savent que les Oilers sont dans une position fragile. Et ils veulent être les premiers à frapper si le navire coule.

Brent Clarke sur le marché. Connor McDavid sans contrat. Des rumeurs qui fusent. Et une équipe, les Kings, qui flotte en embuscade.

Tous les ingrédients sont réunis pour un automne explosif.

Si McDavid signe avant la saison, la pression retombera. Mais s’il ne le fait pas, le simple mot "Los Angeles" va devenir une obsession pour les fans des Oilers. Et pour les dirigeants de la LNH, ce sera la saga de l’année.

Brent Clarke est prêt. Les Kings sont prêts. Et Connor McDavid? On ne le sait pas encore. Mais s’il hésite… la machine à rumeurs va exploser.